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Histoire de A à Z: victime d'un pervers narcissique
26 novembre 2015

Chapitre 17 bis: Juillet

Bien que j'avais rencontré Baptiste, il m'était trop difficile de renoncer à Jules. Je voulais m'en bébarrasser, plus le voir, mais la vapirisation était telle, que je n'y arrivais pas. J'avais peur en plus qu'il revienne, car je savais qu'il allait me prendre par les sentiments. 

En Juillet, on avait un barbecue du plateau. Les nouveaux apprentis en étaient chargés et Jules s'assurait de répéter haut et fort qu'ils avaient intérêt à assurer, puisque l'année dernière ce fut un fiasco. L'année précdente, en 2014, 3 apprentis (moi y compris) l'avions organisé. Sauf que j'étais précisement rentrée de République Tchèque, et donc je n'avais pas vraiment pu participer à la préparation. Lorsque j'essayais de justifier, Jules me disait "pourquoi tu n'arrives pas à prendre responsabilité de ce que tu foires? C'était pourri c'était pourri, accepte-le". 

A ce barbecue, sa femme allait être présente. Oui oui, il est arrivé à faire venir sa femme à la même soirée où allait se trouver sa maîtresse (je déteste ce mot mais il faut se faire à l'idée, j'étais sa foutue maîtrsse).
J'avais comme consigne de "bien me comporter". Je le suppliais de ne pas la ramener, je voulais moi aussi passer un bon moment, ça allait être le dernier jour avec mes collègues. Mais Jules fait toujours comme il veut, alors elle est venue.

Etrangement, je ne me sentais pas si mal. J'évitais de la regarder bien entendu, mais je passai finalement une bonne soirée. J'avais de la pitié pour elle. Car lui et moi avions un secret. Et plus d'une personne savait le lien qu'on avait tous les deux. Cette fois là, je me suis dit que ce mec avait tout gagné, et j'avais un immense sentiment de frustration, peut être même de la haine. De plus, il mettait les chansons qu'il voulait et gare à celui qui changeait de chanson. Si je chantais en anglais, ou si on mettait une autre musique, il nous critiquait "c'est ça la génération d'aujourd'hui? Pfffff" (le mec écoute Taylor Swift...)

Le dernier jour de travail, Jules me proposa un dernier rapport. A vrai dire, j'étais contente, car je savais dans ma tête que ça allait être le dernier, POUR DE BON. 
J'avais cependant très faim, et, ceux qui me connaissent savent que quand j'ai faim...et bien faut pas que ça dure trop longtemps. Mais Jules me parlait mal,il haussait le ton, il était méchant. "Putain c'est bon, j'ai compris que tu avais faim! Tu préfères quoi? Baiser une dernière fois où aller au resto!?". Je voulais aller au resto moi. Je voulais faire tout ce que les gens normaux, les couples normaux, font. Aller au restaurant. Boire des coups. Se dire je t'aime. Se tenir la main dans la rue. Avoir des fleurs, ou des cadeaux. 
Je voulais aller au resto. Même au kebab, cela m'aurait suffi. Mais j'ai cédé, et nous sommes allés chez moi. Il regardait sa montre tout le temps, et me proposait un "menu" sur nos rapports. Rien n'était naturel. On a fait, comme d'habitude, une position qu'il voulait.
J'étais affamée, et bizarrement je n'arrivais plus à l'aimer, ou à supporter que ça soit lui qui ait tout le pouvoir de notre relation

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