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Histoire de A à Z: victime d'un pervers narcissique
18 décembre 2015

Chapitre 19: Fin Juillet et Août

En Juillet, quelques jours avant la fin, Jules s'est proposé pour m'aider à corriger mon CV. En effet, je n'avais pas trouvé d'alternance, et un coup de pouce était le bienvenu. Déjà qu'il me repprochait de partir "trop longtemps" au Mexique (ça faisait 3 ans que je ne m'y étais pas rendue et la moitié de ma famille est la bàs, mais bref). Alors quand Jules corrigea mon CV, il a fait le calcul des années scolaires. Il m'a demandé si j'avais redoublé ma 3ème, et j'ai répondu que oui. Il m'a demandé pourquoi, et encore une fois, avant même que je puisse lui expliquer, il m'a sorti "c'est parce que tu couchais avec plein de garçons. Au lieu d'aller étudier, être sérieuse, tu t'envoyais en l'air avec des mecs. Pas étonnant que tu n'avais pas le temps de travailler". J'ai eu la même réfléxion sur pourquoi j'avais abandonné la fac. D'après lui, je traînais avec Céline (la première sur sa liste à éliminer), et comme elle était khabile, alors on ne bossait pas. Je ne supportais plus ses jugements et ses déductions à deux balles, basées encore une fois, sur le sexe ou la race.

Comme je vous l'ai expliqué, ce blog est découpé en chapitres, mais je recevais tous les jours ce genre de réflexion basées sur le sexe, la race, et sa suppériorité. Par exemple une fois, toujours à la même période, il parlait de l'odeur forte des personnes de couleur. Je ne disais rien, j'usqu'à ce que j'ose dire "je pense que chaque individu a une odeur. Tu sais, pour eux, nous avons une odeur très forte aussi. Je pense que tout est relatif". Mais c'était trop tard. Il m'a jeté un regard NOIR et m'a demandé "tu défends les noirs!?!?"
J'ai décidé de faire le test, et de lui dire "J'ai pas dit ça! Tu as raison, ils puent" (bien sur j'ai du écrire cela par mail ou par message, pour lui PROUVER à quel point je m'en voulais d'avoir ouvert la bouche pendant que Dieu Jules critiquait autrui).  Et j'ai eu droit à "Ah je préfère. Ils puent et si tu le nies ça veut dire que tu les défends!". Il était impossible d'avoir un quelconque dialogue avec lui, lui qui avait fait math sup', lui qui part en déplacement à l'étranger, lui qui porte un nom de famille plus italien que la pizza. Le fait d'exister et davoir un avis était pour lui, je le sais à présent, une menace
Le racimse et la perversion de ce genre personne finit par vous épuiser . D'autant plus que j'avais de plus en plus de preuves comme quoi cet homme n'avait que deux catégories pour classer les gens: ceux qui étaient d'accord avec lui et ceux qui ne l'étaient pas. Inutile de vous dire que la deuxième catégorie était consiérée comme inférieure.
Sachez simplement que j'étais devenue son pantin, et que les PN ont besoin d'une source constante d'énérgie pour mieux vous maîtriser, vous vider

Cependant, nous nous sommes quittés sur de bons termes avc Jules, enfin, en apparence, car cet individu cache bien son jeu. On savait que ça allait se finir, et que la vie devait continuer. Du moins, moi je le savais, et j'avais une raison à présent de l'oublier. Je savais qu'une fois éloignée de lui, je pourrais enfin briser les chaînes avec lesquelles il m'avait attachée.
Etrangement, j'étais devenue un pitbull dès que Jules me contactait, j'étais agressive, irritée, agacée par cet homme. Ses appels ou messages étaient censés me rassurer, mais en réalité, ils me faisaient plus de mal qu'autre chose. 
Jules voulait me voir, mais il devait garder ses filles car sa femme travaillait. Il m'envoyait des messages souvent lorsque j'étais avec Baptiste d'ailleurs, et encore une fois, si je ne répondais pas, il faisait ses crises. 
Il disait avoir souvent besoin de moi, qu'il ne pouvait pas vivre ainsi etc...et comme je ne répondais pas, il me demandait comment pouvais-je réagir ainsi, comment pouvais-je le laisser dans cette souffrance, lui qui avait TANT besoin de moi?

Il me laissait des messages vocaux en sanglotant, et avait même dit à sa fille de 4 ans qu'il était au téléphone avec moi (il a dit mon prénom). Et j'ai eu enfin, ce que j'attendais depuis des mois ce que j'attendais depuis 1 an et demi: un je t'aime.
Mais ce je t'aime était arrivé trop tard. Il me faisait mal, et il ne sonnait pas comme je l'espérais. Je n'arrivais même plus à répondre "moi aussi". Je pleurais simplement, car pour moi c'était évident: je ne voulais plus être victime de cette personne.  

J'étais en Suisse pendant ces vacances, lui à Lyon. Il me dit alors un mercredi "XXXX je peux enfin t'offrir ce que nous avons toujours rêvé. Une soirée, de 19h à 2h du matin". J'ai répondu que je ne comprenais pas. "J'ai le droit de sortir, je vais mentir à ma femme, et on passera une belle soirée et ensuite je rentrerai à la maison". J'ai re répondu que je ne comprenais toujours pas. Il fallait, bien entendu, que je me déplace, UN soir pour lui, car c'est ce qu'il attendait, que je fasse 150km pour UNE soirée, soirée où je devais certainement cuisiner quelquechose qu'il allait critiquer, soirée où on allait faire ce qu'il voulait encore une fois, soirée où je devais être sur mes gardes dans le cas où il fouillait mon facebook, mon portable, soirée où il allait partir et dormir aux côtés de uelqu'un qu'il n'aimait soi disant plus. Et je devais me contenter de ça!!!!! Quel crétin. Aussi dur que cela me semblait, j'ai refusé. Il ne comprenait pas. Je n'ai donné aucune explication, simplement que je ne voulais pas, que je n'avais pas la force. Et c'était la verité, il me tendait un plateau rempli de merde, et je devais le prendre, heureuse. Je ne comprenais pas comment quelq'un pouvait autant se foutre de moi, comment pouvait-il espérer que j'allais sauter de joie? J'en étais persuadée à présent: JE MERITAIS MIEUX QUE CA. 

En parallèle, Baptise et moi sommes devenu un "couple officiel". J'étais sa copine, et lui mon copain, et je me devais de savoir gérer cette affaire avec Jules, avant de tout perdre.
J'ai donc opté pour dire la vérité à Jules, il me laisserait tranquille ainsi. Comme je me trouvais à l'étranger, je n'ai eu que ses 80 messages (oui 80) que quelques heures après. Parmi les plus importants, il y avait: 

Comment tu peux me faire ça, moi l'homme et pas le gamin qui a changé ta vie?/ Tout ce que j'avais prédit est entrain d'arriver (car oui, Jules regardait au quotidien si le nombre d'amis FB augmentait, et il avait prédit qu'un jour j'allais me retourner contre lui et avoir plus de 80 amis facebook)/ Ca fait vraiment salope qui a l feu au cul, tu te jetes dans les bras du premier venu/ Je refuse de croire ça/ Tu as 23 ans, tu ne crois pas que tu es en âge de trouver l'homme de ta vie? (j'ai une date de peremtion apparemment)/ Tout ce que j'ai fait pour toi et c'est comme ça que tu me remercies?/ Bien sûr que tu allais êre ma priorité, ce n'est pas parce que j'ai des enfants que je n'allais pas t'aimer/ Que feras tu quand le mec saura qui TU es vraiment quand tu lui expliqueras qui tu es? Tu crois qu'il voudra encore de toi? (comme je vous l'ai dit, la femme n'a aucun moyen de pensée ou réfléxion dans la tête de cet abruti, car c'est forcément l'homme le sexe fort)/ Il ne te veut que pour tes gros seins et ton cul, mais quand il va se lasser tu vas faire quoi hein? Tu vas revenir vers moi et tu te rendras compte que j'ai été bon avec toi, que finalement je n'étais pas si mal que ça. Seul moi te connaît vraiment et sais qui tu es!/ Encore un à ajouter à la liste, mais tu es as pas marre sérieux? 17 mecs XXXX, 17!!! / Tu es revenu avec tes vieux démons, tu vas ajouter n'importe qui sur FB et tu vas continuer à avoir ta logique de merde comme quoi touuuut le monde est formidable! / Tu ne penses qu'à t'amuser et à passer du bon temps/ Tu n'es qu'une cassos.

J'ai taché de garder mon calme, et j'ai répondu à son message sur mon portable, mais comme il ne les recevait plus (vous comprenez, il partait en vacances le lendemain avec sa femme et ses filles) j'ai tout envoyé par mail. 
J'ai supprimé ses messages, mails, et je n'ai plus eu de ses nouvelles. 
Enfin, un peu de paix et oui, enfin, place à la vie.

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