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Histoire de A à Z: victime d'un pervers narcissique
4 novembre 2015

Chapitre 13: Mars, mon mois préféré :)

En Mars, tombe mon anniversaire. Et j'adore mon anniversaire! Je décidai de faire une petite soirée dans mon appartement avec quelques copines.
Jules et moi nous étions réconciliés, et tout semblait aller bien. Il me repprochait souvent que si je ne gâchais pas tout, on aurait eu plus de deux jours sans disputes. Cela me faisait mal, et je finissais par croire que c'était ma faute. Alors qu'en fait, il s'agisait de lui, de sa fermeture d'esprit à deux balles, son égo plus gros que...plus gros que le soleil tiens. Bref, pour lui, chaque dispute, chaque faux pas était ma faute. 
Je re precise tout cela car bien que reconciliés, les ennuis allaient quand même commencer.

Je reçus, bien entendu, des voeux d'anniversaires du peu de personnes que j'avais sur FB, ma famille, et un ami du Mexique qui m'écrivit "te quiero". De manière innocente encore une fois, j'ai transmis le message à Jules, et j'ai dit "je sais que tu n'approuves pas le "te quiero" mais ne t'inquiète pas, c'est pas la même signification qu'en France". Quelle idiote. Plusieurs questions ont envahi son petit cerveau: Comment je le connaissais -> j'ai eu un amoureux au Mexique, plus jeune, et j'ai connu mon ami Damien grâce à lui. Nous sommes restés amis et...tu parles aux copains de tes ex connasse? et ça ne t'es jamais venu à l'idée que ton ex pouvait avoir de tes nouvelles grâce à lui? Euh...bah non tiens, mon pote c'est mon pote! 
Ensuite vint tout l'aspect sexuel encore une fois, cette idée que j'appartenais à tout le monde, que je "me laissais" dire je t'aime, qui était complètement INADMISSIBLE. 
J'ai alors essayé de mettr eune croix sur mon ami, contre mon gré, et le résultat dut normal: Il me bloquea sur FB. Mais pour Jules, rien ne devait m'arrêter, je devais remuer ciel et terre pour le pourrir, l'insulter par un quelconque moyen. Je devais lui DONNER LE PREUVE que je ne me laissais pas dire "je t'aime". Il les voulait ses preuves, tout le temps. Il voualait des preuves que j'insultais mes ex, les arabes, les noirs, des preuves comme quoi je parlais français, des preuves pour tout...

Le soir venu, effondrée donc (deux fois de suite il gâchea mon anniversaire: pour mes 22 ans en insistant sur le plan à 3, et pour mes 23 ans, en cassant les couilles comme à sa bonne habitude pour un message amical), je décidai de passer la soirée avec mes amies. Mais pour Jules 'était incompatible. J'étais censée être effondrée, en larmes, le supplier, me prosterner devant une telle atrocité, devant un tel message reçu.

Je passai une très belle soirée, encore une fois, loin de mon portable. J'écrivais des messages de temps à autre, jusqu'au moment oü je lâchai l'affaire. Mais pour Jules, cela voulait dire que je le prenais pour un bouche trou, que je m'amusais et qu'ENSUITE je pensais à lui.
J'envoyai des messages de remerciement à mes anciennes amies, et lorsqu'il les découvrit, il me dit "tu t'es amusé un soir de dispute? Comment arrives tu à gérer de la sorte? Je ne te croirais plus si tu me dis que tu vas mal, tu n'es qu'une menteuse. Quelqu'un qui va mal ne passe pas une bonne soirée. En plus tu as écrit à tes copines "j'avais besoin d'un moment comme ça"; je pensais être la seule chose dont tu as besoin?! Je ne me sens pas unique avec toi".
J'étais donc condamnée à me morfondre. Telle son esclave.

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