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Histoire de A à Z: victime d'un pervers narcissique
26 octobre 2015

Chapitre 2

Sa femme a appris mon existence et l’existence d’une première maîtresse, nommée Louise. Elle avait décidé de pardonner pour la première, mais elle ne voulait pas que ça se reproduise. Alors à ma grande surprise, elle me proposa de faire « un plan à 3 » avec elle et son mari. Elle était consciente que son couple passait par une phase difficile, alors elle voulait lui faire plaisir, en m’invitant dans leur intimité. Jules  avait décidé à ce moment là de « casser » avec moi, pour se recentrer sur son couple. On était censés diminuer tout rapport, tant physique que virtuel. Mais si j’acceptais cette requête, alors cela serait pour moi « l’occasion de coucher encore avec lui ».
Jules a attendu ma réponse, au quotidien, me faisant pleurer pratiquement tous les soirs, me disant que « si je mettais trop de temps elle allait changer d’avis ». Je devais me cacher pour prendre ces appels, je ne voulais pas que ça se sache. Je savais que je détruisais une famille, et que j’étais « la maîtresse ». Je devais, et j’ai toujours du, en 1 an et demi de relation, tout mettre en suspend pour lui. Une personne normal qui par exemple serait en train de faire les courses aurait dit « je te rappelle, j’ai les mains pleines » mais pas avec Jules non. Il le fallait tout de suite. Une fille qui fait une soirée entre copines aurait eu un bref appel de son copain un bref moment, puis l’aurait rappelé par la suite. Mais pas avec Jules. C’était « irrespectueux » et si je le faisais, si j’osais enfreindre les règles, je devais supplier, pleurer comme si la terre s’effondrait pour m’excuser.  La seule fois où nous avons déjeuné avec quelques collègues (l’un d’eux était au courant de notre aventure) je ris aux blagues d’un collègue et je passai un bon moment. Lors de l’appel le soir venu, je lui ai dit « j’ai beaucoup ris avec Paul ! il est super drôle ! » et je n’ai eu que des reproches « et moi ? tu n’as pas rigolé avec moi ? Je ne suis pas drôle peut être ? Si tu t’amuses autant avec les autres, je ne t’invite plus à déjeuner avec nous ». Alors je devais m’excuser. Le peu de disputes que nous avions, ou du moins que nous avions le temps d’avoir, il était froid, je devais PAYER pour ce que j’avais fait, je devais m’EXCUSER, l’acclamer, demander pardon mille et une fois.
 Je devais mettre ma vie de côté pour lui tant au téléphone que par la suite, lors des quelques sorties faites ensemble. Je devais ME rendre disponible car LUI en faisait autant. LUI ne rentrait pas tôt le soir pour voir ses filles vu qu’il restait au téléphone avec moi. LUI avait une vie, pas moi. Pour le « rapport à 3 », il ne comprenait pas que je ne voulais pas être dans leur intimité, je ne voulais pas être avec elle, ma rivale, cette femme que je détestais et j’enviais tant. Il ne comprenait pas que je ne voulais pas être dans les murs rempli de souvenirs de leur petite vie parfaite et le lit où ils font l’amour.
Alors qu’on continuait à s’écrire, sa femme a demandé à me rencontrer. Pour elle, j’étais folle amoureuse, j’étais naïve et perdue, et bientôt, il ne pourrait plus me résister, alors elle devait agir, pour arrêter cette souffrance. Ce triangle amoureux était devenu trop complexe, pervers, malsain.
Je ne l’ai pas trouvé belle, simplement quelconque. Son prénom était à mon goût horrible, très ancien et sans intérêt. Elle était par contre toute arrangée, fard à paupières, robe, collants (on était dimanche). La seule chose qui m’a marqué était sa voix douce.  On a parlé de choses et d’autres, jusqu’à parler dans le vif du sujet. Je devais arrêter d’aimer Jules, et avancer. J’ai du la regarder dans les yeux et lui assurer que RIEN ne s’était passés entre nous. Et à ce jour, je regrette d’avoir pu me regarder dans une glace après avoir menti à quelqu’un de cette manière.
Le lendemain, j’ai fait des efforts. Mais le soir venu, j’ai craqué, alors je l’ai appelée. Je lui ai dit que je l’aimais, et je voulais plus faire souffrir personne. Elle m’a dit que j’avais des choses qu’elle n’avait pas. Je comprends aujourd’hui qu’il n’a cessé de nous comparer l’une et l’autre pour nous réduire à rien. Je l’ai supplié de ne rien me révéler, mais elle l’a fait quand même. J’avais donc les armes pour  l’avoir lui.
Le soir venu, Jules m’a dit « que je l’emmenais au divorce », pourquoi j’avais appelé sa femme pour savoir ce qu’elle n’a pas  et que je n’avais plus jamais intérêt à joindre sa femme. Je l’ai écouté.
Ils sont partis en voyage à Cuba et j’avais interdiction de lui écrire, sauf pour son anniversaire. J’ai attendu le 8 Mai pour le lui souhaiter, et retomber dans mon silence.

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