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Histoire de A à Z: victime d'un pervers narcissique
27 octobre 2015

chapitre 5

Pour en revenir à l’histoire, ce soir-là, et bien d’autres soirs d’ailleurs, personne ne nous a abordées. Dans le bus au retour, il m’a demandé comment je m’étais en fin de compte habillée. Innocemment, je lui ai simplement dit que vu que ma copine avait une robe, alors je l’ai suivie. Erreur. Insultes, menaces, et demande de photos. Paniquée, je fais des photos floues, de profil etc. En rentrant, j’ai mis une brassière (j’avais un col cache cœur) et j’ai envoyé la photo. Il vit que j’avais menti, et me laissa là, en sanglots. Tout ça pour une maudite robe et un changement de tenue inattendu.
Le lendemain, je me suis dit que la seule personne capable de m’éloigner, c’était sa femme. Si elle me parlait de lui, si elle me disait qu’elle l’aimait, alors je pouvais l’oublier, je pouvais mettre fin à ma souffrance.
Lorsqu’il apprit que je l’avais contactée, il me dit, en pointant du doigt « Tu lui fais mal et je te ferai regretter Mathieu » (Mathieu était aussi un ancien petit ami qui avait été violent avec moi). J’ai entendu ces mots pénétrer mes oreilles, puis mon cœur, tel des coups de poignard. Pourtant, mon but était que ça se finisse. Je voulais en finir, souffrir d‘un coup, mais au moins ,ça sera la fin.
Je me suis levée, j’ai voulu fuir, courir, et je me suis évanouie. Au travail, el plein milieu du couloir. Si je ne lui avais pas écrit de la journée, il ne l’aurait pas fait non plus. Je n’ai pas eu une seule fois un message amical, réconfortant, doux. Car si je ne me trompe pas, lorsque la personne qu’on aime s’évanoui, on s’inquiète. Il a fait semblant que je n’existais pas, et si je lui écrivais, il répondait à mes messages «ah, je pensais que tu m’avais enfin lâché».
 Les messages de ce jour la commençaient à être blessants. « Si j’ai voulu tromper ma femme avec toi c’est parce que j’ai appris que Louise était de retour en entreprise. Mais si je me sépare de ma femme, je m’amuserai avec des bouts de viande comme toi. Tu as voulu montrer tes seins ? très bien, tu vas en payer le prix fort ! Moi, ma femme quand elle sort elle sort en jean ! Tu veux que tes seins prennent l’air salope ? Tu pourras continuer à faire tes soirées pouf avec ta copine. Eloignez-vous de moi et ma gentillesse, toi et tes mensonges. Tu ne me mérites pas. T’es une pauvre gamine perdue, avec une vie misérable, qu’est-ce que je fous avec toi »…je sentais que je voulais disparaître.
Je suis rentrée le soir, avec ma mère et mes copines inquiètes. Je n’ai eu que des beaux messages, sans excuses bien sûr, que le lundi d’après. C’était sa façon de m’avoir et moi de le faire culpabiliser. Mais dès qu’il revenait vers moi, impossible de lui refuser quoi que ce soit.
Cette semaine-là, était la semaine avant les congés d’été. On m’avait proposé de décaler mes congés, vu que j’étais faible. Mais Jules me voulait sur le lieu de travail. Il est venu lundi manger dans mon appartement. Il était doux, câlin, il était inquiet même. Mais pas une seule fois il s’est remis en question, pas une seule fois il s’est dit que c’était SA faute.
Il me proposa tous les jours de venir manger à la maison, je suis retournée au travail en milieu de semaine. On mangeait en vitesse, avions des rapports puis nous repartions au travail. 

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